"Dans Jésus nous trouvons tout"

CONGRÉGATION DES SACRÉS CŒURS
de JÉSUS et de MARIE
Gouvernements généraux des Frères et Soeurs, Rome

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D'autres frères et soeurs sscc

Dans cette section sont mentionnés plusieurs frères et sœurs des Sacrés-Cœurs dont la vie a été particulièrement significative. D'une part, grâce à Dieu, il est facile de trouver des frères et des sœurs SSCC qui ont marqué la vie de nombreuses personnes. D'autre part, il est vraiment difficile de n’en sélectionner que quelques-uns. Nous n’avons repris ici que l’un ou l’autre qui ont eu plus d'importance dans la vie de la Congrégation ou dans la vie sociale et ecclésiale.

Il est certain que beaucoup d’autres noms des frères et sœurs pourraient être cités si nous demandions à des membres de la Congrégation de nommer quelques frères et sœurs des Sacrés-Cœurs qui, pour eux, ont été «témoins de l'amour."

Pour en savoir plus sur ces personnages des Sacrés-Coeurs, cliquez ici pour accéder à la Bibliothèque SSCC


 

Gabriel de La BARRE, ss.cc. (1771-1829)

Née à Poitiers (France) au sein d'une famille noble. Emprisonnée la Révolution Française, elle était une amie proche de la Bonne Mère et confidente du Bon Père. Elle a été supérieure de la ‘Grand Maison’ à Poitiers de 1802 jusqu'à sa mort. Ses écrits, rassemblés en partie à la demande du Fondateur, sont une source précieuse pour la connaissance de nos Fondateurs et des premiers temps de l'histoire de la Congrégation.

 

 

Cléonisse CORMIER, ss.cc. (1803 - 1866)

Née à La Suze à proximité du Mans (France), elle est devenue membre de la Congrégation en 1821 après avoir terminé son noviciat à la Maison Mère de Picpus.

Comme elle a eu, pendant des années en France, régulièrement des contacts avec les Fondateurs et avec M. Françoise de Viart, elle a pu transcrire dans ses mémoires de nombreux petits détails de la première période de l'histoire de la Congrégation.En 1838, elle est choisie pour aller avec un groupe de sœurs en Amérique latine. Elle a établi des maisons à Valparaiso et Santiago (Chili) et Lima (Pérou). Elle revient en France en 1855.

 

 

Hermasie PAGET, ss.cc. (1828-1890).

Née à Sombacour (France) d'une famille très religieuse, elle a un frère prêtre et également une soeur religieuse ss.cc. Vu sa constitution physique fragile, les médecins  prescrivent un changement de climat. Pour cette raison, la nouvelle professe est destinée à la nouvelle fondation de Lima. Elle est nommée supérieure à Lima quand Cléonisse Cornier, fondatrice de la Congrégation en Amérique Latine, retourne en France. Elle fonde une deuxième maison au Pérou et en 1881, le Supérieur Général lui confie la tâche de la visite de toutes les maisons des sœurs en Amérique latine. En 1883, elle fonde une communauté à La Paz (Bolivie). Elle était également soucieuse d'impliquer les laïcs dans les objectifs et les travaux de la Congrégation. On pense généralement que l'influence de M. Hermasie a joué un rôle important dans les efforts déployés par le chef de la Marine française pour sauver la ville de Lima pendant la guerre chilienne et péruvienne (1881).

 

 

Mª Josefina LAMARCA, ss.cc. (1849-1930)

Elle naît à Buenos Aires (Argentine), mais peu de temps après sa naissance, sa famille déménage à Valparaiso (Chili), où elle fait ses études au Collège des Sacrés-Cœurs. Bien qu’exprimant son désir d'être religieuse, on lui conseille de se marier mais peu après elle devient veuve. En 1879, elle entre au noviciat à Valparaiso et fait profession en janvier 1881. Entretemps, la Supérieure Général, Angèle Chauvin, fait des plans pour fonder des maisons en Espagne, et elle choisit pour cela Maria Josefina. Partie de Valparaiso, cette même année 1881 avec un groupe de sœurs, elle se rend à Torrelavega (Cantabrie), où elle fonde la première maison des sœurs de la Congrégation en Espagne. Les Frères de la Congrégation ont, en outre, bénéficié du soutien de la sœur Maria Josefina pour la fondation du Scolasticat de El Escorial et pour la construction de l'église dédiée au Christ-Roi à Madrid. Elle est considérée comme la «Mère de la Congrégation en Espagne ».Sur le plan financier également, elle a aidé les frères en France, avec un don fait au Supérieur Général, le Père Flavien Prat, grâce auquel celui-ci a pu acquérir la propriété de Montgeron, pour en un faire un noviciat.

 

 

Matthew CRAWLEY-BOEVEY, ss.cc. (1875-1960)

Péruvien de naissance, né à Arequipa (Pérou), il a vécu principalement au Chili et au Canada. Fondateur de l'Intronisation du Sacré-Cœur et de l’Adoration dans le Foyer, il  a été un apôtre infatigable de cette œuvre avec sa prédication dans le monde entier et avec ses écrits: « Jésus Roi d'Amour », et « Heure Sainte ».

 

 

 

Louis DALLE sscc (1922-1982)

Né à Finieyrols (Lozère) le 27 avril 1922, de Joseph Dalle et Rosalie Périer. La famille compte quinze enfants dont trois deviendront prêtres, deux frères religieux et deux soeurs religieuses. Enfant, il est berger sur les montagnes de l’Aubrac.  A 12 ans, il entre au Petit Séminaire des Sacrés-Cœurs de Graves, à Villefranche de Rouergue. Il entre au noviciat à Montgeron (Essonne) où il fait sa profession le 8 septembre 1939.

Il étudie la Philosophie et la Théologie à Châteaudun ; les années de Théologie sont interrompues par la seconde guerre mondiale. Engagé dans le STO (Service du Travail Obligatoire) en Allemagne, il est interné durant dix mois à Buchenwald et enfin libéré par les forces alliées. Son attitude héroïque durant les mois d’internement lui a valu d’être décoré de la Légion d’Honneur par le gouvernement Français à Ayaviri en 1981. Il fait sa profession perpétuelle le 8 décembre 1945 à Châteaudun et y est ordonné prêtre le 21 juillet 1946.

En novembre 1947, il reçoit son obédience pour le Pérou. Il y arrive le 14 février 1948. Il sera successivement professeur au collège de la Recoleta, vicaire à Puente Piedra, curé de Santa Rosa de Quives. Le 29 décembre 1961, il est nommé Supérieur provincial du Pérou. Il fonde l’Institut de Pastorale Andine en 1961 et en est le premier directeur exécutif à Cuzco en 1968. Le 30 octobre 1971, Luis Dalle est nommé Prélat d’Ayaviri, une prélature de quelques 200.000 âmes, sur l’Altiplano péruvien. Il y est intronisé le 19 décembre 1971 par Mgr. Rodriguez, archevêque d’Arequipa. Il est victime d’un accident mortel d’autocar, sur la Panaméricaine-sud, à une centaine de km d’Arequipa, le 9 mai 1982. Ses obsèques se déroulent le 14 mai, en sa cathédrale, où il repose, en attendant la Résurrection glorieuse.

 

Héctor de CARDENAS, ss.cc. (1926-1980)

Né à Miraflores (Pérou), il est professeur et directeur spirituel de plusieurs promotions du Collège des Sacrés-Cœurs « Recoleta », à Plaza Francia à Lima. En 1960, il est opéré pour la première fois d'une tumeur cancéreuse sur sa langue. Animateur des communautés chrétiennes des jeunes, il encourage les jeunes à vivre leur foi et leur engagement envers les plus abandonnés. Dans son livre «De la vie », il partage son expérience de la douleur provoquée par sa maladie: «Personne ne peut m’arracher de l'amour du Christ et du Christ que vous êtes. Ça c'est l’unique qui est précieux. »

 

 

Estéban GUMUCIO VIVES, ss.cc (1914-2001)

Esteban est né à Santiago du Chili le 3 septembre 1914. Elève du Collège de la Congrégation des Sacrés-Cœurs à Santiago (Alameda), il entre à 18 ans, dans la Congrégation des Sacrés-Cœurs. Il est ordonné prêtre en 1938 à Valparaiso.Sa formation terminée, le jeune prêtre est nommé en septembre 1939 professeur aux collèges des Sacrés-Cœurs. À l’âge de 33 ans, il est nommé Supérieur Provincial. Durant son provincialat, il devient le premier secrétaire de la F.I.D.E, fédération qui regroupe divers collèges catholiques du Chili.

En 1955, il est nommé Maître des Novices. Il le sera encore à différentes périodes.  Au début de 1964, le Père Esteban est envoyé à Santiago avec quelques jeunes prêtres pour fonder une nouvelle paroisse dans un nouveau quartier ouvrier, au sud de la capitale. Ce sera la Paroisse San Pedro - San Pablo, dont il est, à juste titre, le fondateur. Il en est le premier curé de 1965 à 1971. De 1986 à 1989, il rejoint la Paroisse San José de La Union.

Tout au long de ces années, il assurera un service de prédication de retraites pour le clergé, les religieux et les religieuses, les laïcs, en diverses régions du Chili et dans certains pays d’Amérique du Sud. Le mouvement «Encuentro Matrimonial» bénéficiera de sa généreuse collaboration ; il s’y sentait à l’aise. Dans sa vieillesse, il a eu une attention particulière envers les personnes du troisième âge aussi bien par ses écrits que par des journées de récollection et des retraites.

En mai 2000, on lui découvre un cancer du pancréas qui, lentement, pendant qu’il ronge son corps, met en valeur la qualité spirituelle d’Esteban. Il meurt le dimanche 6 mai 2001, en la fête du Bon Pasteur.

Le Père Esteban a été, pendant plus de 50 ans, un homme clef pour la vie de la Province du Chili. Ce fut un vrai cadeau de Dieu. Il occupe une place pleine de respect et d’affection dans le cœur de tous, non pas tellement en raison des responsabilités qu’il a assumées mais surtout par sa qualité d’homme et de religieux. C’est lui, on peut le dire, qui a justement modelé ce que la Province est à l’heure actuelle, comme communauté religieuse au Chili. Sa figure est devenue aussi significative pour toute l’Eglise du Chili. Laïcs, religieux et religieuses, prêtres et évêques ont vu en Estéban le témoin fidèle de Jésus et du Père, qui se fait proche de tous. Ses écrits, rédigés tout au long de sa vie, sont remarquablement imprégnés de foi et de vie.

 

Rolf REICHENBACH, ss.cc. (1931- 2004)

Rolf Friedrich Joseph Reichenbach est né en 1931, à Cologne (Allemagne). Il est le plus jeune de trois fils d’une famille aisée. Le père est juif et possède une manufacture de chapeaux et plusieurs chapelleries à Cologne même, à Bonn et Düsseldorf. La mère, avec une formation de musicienne, est l’âme forte de la famille.

Rolf - alias Marcus - fait profession en 1953 à Ginneken ; il est ordonné prêtre en 1958 à Valkenburg, et, un an après, il est envoyé en Indonésie, mission de la Province néerlandaise depuis 1924.

En 1977, il est nommé Vicaire Général du diocèse de Pangkalpinang et, deux ans après, successeur de l’évêque, Administrateur apostolique.

Rolf décède à Breda (Hollande), paisible et heureux, d’après les témoins oculaires, le 11 septembre 2004, à l’âge de 72 ans. C’était un homme sobre et rationnel qui savait communiquer des convictions spirituelles et mystiques, un Picpucien authentique, amoureux de la "famille", grand admirateur de Damien, avec une rare faculté d’inculturation et d’écoute.