"Dans Jésus nous trouvons tout"

CONGRÉGATION DES SACRÉS CŒURS
de JÉSUS et de MARIE
Gouvernements généraux des Frères et Soeurs, Rome

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† P. Jean (Ambroise) MAYAUX sscc (Polynésie Française)

   Le Diocèse de Papeete rend hommage au Père Jean Mayaux décédé le lundi 25 Juin 2007. Il est né le 31 août 1916 à Favières, Meurthe-et-Moselle en France. Il prononce ses premiers voeux temporaires, le 8 Septembre 1952, à la communauté de Montgeron. Il fait profession perpétuelle à Chateaudun fin 1955 ; puis de novembre 1955 à juin 1957, il fait ses études à Rome. Il est ordonné le 1er Juillet 1957 à Chateaudun. En septembre 1958, il est nommé à Sarzeau comme professeur de 4ème, puis professeur de 6ème à Burthecourt en juin 1960.

   Le Père Jean arrive en Polynésie en Août 1963, il est nommé instituteur du primaire à l'école Saint Joseph de Taiohae aux Marquises. Il occupera de nombreuses responsabilités dans le diocèse des Marquises : Vicaire Général de Mgr Tirilly, curé des paroisses de Atuona, de Nuku-hiva, de Ua-huka, de Ua-pou et de Fatu-iva. Il est nommé à la direction et à l'économat de l'école Saint Joseph.

   On peut dire qu'il a eu une vie bien remplie, il a servi et s'est donné pour l'Eglise des Marquises et ce peuple qu'il affectionnait beaucoup. Les marquisiens le surnommaient : le saint des Marquises, avec son cheval Tarzan, parce qu'il ne reculait pas devant les obstacles qu'il rencontrait dans ces vallées et ces montagnes abruptes. Il se souciait plutôt d'apporter les Sacrements de l'Eglise et l'Eucharistie à ses chers paroissiens dans les fonds des vallées. Rien ne pourra séparer l'amour du Père Jean pour le Christ et ce peuple marquisien, le danger ? Il l'a rencontré. L'angoisse ? Il l'a surmontée !.. La peur ? Il l'a vécue. Il s'est tellement dévoué qu'il est resté fidèle jusqu'au bout à son Maître par l'adoration au Saint Sacrement, à l'Eucharistie, à la prière du chapelet et à sa famille religieuse des Sacrés Coeurs. Et enfin comme le prophète Siméon, le Père Jean était un homme de Foi et il attendait aussi cette consolation dans ses derniers moments à la communauté de Pirae avec ses frères religieux malgré sa maladie qui l'a beaucoup affaibli et ses souffrances. Il peut maintenant redire : « Maintenant ô Maître Souverain, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix selon ta parole, car mes yeux se sont fermés à la lumière de ce jour et ont vu ton Salut que tu as préparé à la face de tous les peuples. Lumière pour éclairer ce monde et Gloire de tous les peuples de la terre ». Amen.

Extrait du "Semeur tahitien, N° 13, Dimanche 8 juillet 2007, p. 12

25/06/2007