“Les vrais adorateurs adorent le Père en esprit et en vérité”
(Jn. IV, 22)

Chers Frères et Soeurs,
Le 29 juillet, le Seigneur est venu, d’une manière surprenante,chercher notre chère sœur Inès Victoria PAZ Y MIÑO (Beatriz) qui, après une courte maladie à la clinique et qui ne semblait pas grave, a pris son envol vers la vie véritable en Dieu.
Elle est née à Guayaquil en 1920, fille d’une famille profondément chrétienne de laquelle Dieu la choisit pour la consacrer à contempler, vivre et annoncer l’Amour Miséricordieux de Dieu.
Elle entra dans la Congrégation en 1942. Toute sa formation religieuse s’est faite à Rumipamba, Quito.
Elle devint bachelière en sciences de l’éducation et obtint une licence de philosophie et lettres à l’Université catholique de Quito où elle fut une brillante étudiante.
Elle aimait l’éducation et donna sa vie avec enthousiasme pour former la jeunesse aux valeurs chrétiennes et congréganistes. Elle se distingua par son intelligence, son sens de la responsabilité, sa créativité et fut une éminente formatrice des jeunes étudiants. Son plaisir était d’être avec les enfants du collège, Elle a formé de nombreuses générations qui, aujourd’hui, se souviennent d’elle avec affection et gratitude. En toutes ces jeunes elle essayait de graver le sceau de notre charisme qu’elle aimait et auquel elle s’est toujours identifiée.
Elle aimait profondément l’Adoration, si bien qu’en 1970, elle fut envoyée à Rome, pendant un an, afin d’aider et soutenir l’adoration. comme partie centrale de notre charisme. Souvent on l’entendait dire que cette obédience fut le plus beau cadeau que le Seigneur lui ait fait.
Femme entreprenante, exigeante dans ce qu’elle faisait, ferme et intelligente, elle s’est donnée sans limite et avec beaucoup d’amour à l’éducation
Elle était très aimée par sa famille, spécialement par ses nombreux neveux qui lui disaient avec une grande affection : la tante Bacha. Il y a quelques mois, elle a perdu, à quelques mois d’intervalle, sa sœur aînée et son frère. Cela la toucha énormément et, depuis lors, elle s’affaiblissait de jour en jour malgré l’immédiate assistance médicale ; un cancer du poumon, difficile à détecter, ruina très rapidement sa santé.
Tout en ayant la certitude qu’elle jouit déjà de la pleine vision de Dieu, nous vous prions d’offrir pour elle les prières recommandées par nos Constitutions.
M. Antonia Garcia del Valle T.
et les soeurs de la communauté San José ss.cc.
29/07/2008