Garde-moi, mon Dieu ; j'ai fait de toi mon refuge.
J'ai dit au Seigneur : "Tu es mon Dieu !
Je n'ai pas d'autre bonheur que toi."
Seigneur, mon partage et ma coupe,
de toi dépend mon sort.
La part qui me revient fait mes délices.
J'ai le plus bel héritage.
Chers Frères et Sœurs,
Ce psaume 15 exprime merveilleusement tout ce qu'a vécu notre chère sœur Noémi Téran, partie à la maison du Père le jeudi 16 juin 2011 à 5 h du matin.
Nohémi Terán Angulo (Inés Guillermina) est née à Pirampiro, Province de Imbabura, le 26 septembre 1920 dans une famille nombreuse et très chrétienne. Ses parents : Segundo Terán et Zoila Angulo. Sa sœur aînée Gerardina Terán est religieuse des ss.cc. dans la communauté de Guayaquil Équateur.
Nohémi est entrée au Postulat le 28 mars 1940. Elle a commencé son Noviciat le 24 septembre 1940. Elle fit sa Profession temporaire le 22 août 1942 et prononça ses vœux perpétuels le 22 août 1945.
Sa première obédience, en 1945 a été pour la communauté de Salinas, en Équateur, en 1945. C'est là qu'elle a commencé sa mission, pleine de joie et d'allégresse, au milieu des petits du Centre d'Éducation ss.cc. En même temps, elle visitait les quartiers marginaux de la ville, elle annonçait Jésus-Eucharistie et portait la communion aux malades.
Avec sa gaieté contagieuse, elle arrivait merveilleusement au cœur des personnes qui, pour différents motifs, venaient loger dans la maison des Sœurs à Salinas. Alors, on pouvait dire : "Voyez comme il est bon et agréable pour des frères de vivre unis !" (Ps.132)
En 1961, elle fut envoyée à Pereira, Colombie. Rapide, responsable et joyeuse, elle répondit à l'appel du Seigneur pour se dédier à l'éducation des petits et les préparer à leur première communion.
Autant à Pereira comme à Medellín, elle a servi avec sa marque distinctive de disponibilité, simplicité et joie dans tous les services qu'elle pouvait rendre.
En 1985, nouvelle obédience, elle est demandée à la Maison Provinciale de Bogotá. Là aussi elle a pu exprimer amplement sa joie d'accueillir et de servir toutes les personnes qui passaient par cette communauté. En 2004, pour raison de santé, elle est envoyée de nouveau à Medellín.
Pour Noémi, c'était une joie de se donner au Seigneur à tout moment. Sa vie était centrée en Jésus-Eucharistie. Elle passait de longues heures au pied du Tabernacle, tous les matins, en attitude d'ADORATION. Tout pouvait lui manquer, mais jamais l'Adoration ! Elle avait son HEURE FIXE bien marquée dans son esprit et dans son cœur.
Sa santé s'est peu à peu détériorée, mais elle acceptait ses limites dans la paix et en silence. C'est avec lucidité et joie qu'elle a renouvelé ses vœux et fait ses adieux à la Supérieure Provinciale et à ses sœurs de communauté en leur disant : "Mes Sœurs, je désire que vous soyez très heureuses. Merci pour tout." Et, comme un cierge qui s'éteint pour ensuite se rallumer dans la Lumière merveilleuse du Seigneur Jésus qu'elle a tant aimé, elle est entrée pour toujours dans la joie de son Seigneur.
Nous vous demandons, chers Frères et Sœurs, de prier pour que le Seigneur la comble de sa présence dans sa Demeure céleste.
Edith Peláez B., Supérieure de Robledo-Medellin
16/06/2011