Qu'attends-tu du Chapitre général ?
Richard Danyluk, de la Province des EE.UU.
Debout devant la communauté, le jour de notre retraite, en regardant leurs visages, j'ai vu leurs cœurs. Tous brisés. Je leur ai dit que nous étions les cœurs brisés de Jésus et de Marie. Quelques semaines après le début de son pontificat, le pape François a qualifié l'Église d'hôpital de campagne. Il a indiqué qu'avant de faire quoi que ce soit en matière de planification, nous devons « soigner les blessures ». Il a également déclaré qu'il y a des plans pastoraux qui sont distants, qui donnent la priorité aux directeurs, à la structure organisationnelle, aux objectifs, qui sont nécessaires, mais ils manquent de proximité, de tendresse, d'un contact chaleureux. Ils ne tiennent pas compte de la révolution de la tendresse provoquée par l'incarnation du Verbe. Il existe des plans pastoraux conçus avec des doses de distance qui sont incapables de réaliser la rencontre avec Jésus, la rencontre avec le frère. La proximité crée la communion, l'espace de la rencontre.
En regardant notre monde brisé et tant de cœurs, je prie pour que ce Chapitre soit un moment où :
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Nous reconnaissons nos propres blessures comme congrégation, comme frères et sœurs.
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Nous sommes habilités à aller et à être des instruments de guérison, d'amour et de tendresse, rendus visibles et tangibles.
Alors, notre Chapitre et la direction que nous sommes guidés à suivre peuvent nous permettre de créer des plans où des révolutions de tendresse peuvent guérir les cœurs.
31/08/2024