Le centenaire d’Esteban se termina avec un lâcher de 500 ballons sur les quels étaient écrit ses poèmes.
La forte chaleur de la soirée de samedi dernier, 15 novembre, n’ empêcha pas à près de 800 personnes d’y assister. Cela se passait dans le Parc Brésil de La Granja (Santiago) pour la clôture du centenaire de la naissance du père Esteban Gumucio.
Le groupe Juana Fe, fut chargé d’ouvrir les festivités, précédé par un groupe chilien, « Xamanek », résident en Belgique. Ensuite vinrent los Trukeros, qui invitèrent les gens présents à danser ("cuecas").
Felipe Delpín, maire de La Granja, souligna la personnalité du Père Estéban qui avait fortement marqué tous les habitants de la commune.
« Comme citoyen du monde, moi je m’engage… »
Quand la nuit commença à tomber, on écouta les paroles du père Estéban portées par la voix de l’acteur José Secall, avec des poèmes qui retentirent dans le Parc. Ensuite chaque personne présente motivée par le poème du père Esteban, s’engagea également comme “citoyen du monde : “ Comme citoyen du monde, moi je m’engage en conscience à penser, vivre et agir de telle manière que là où sévit le mensonge, moi, je rétablisse la vérité”. C’est ainsi qu’est formulé le premier verset de cette déclaration. Pendant ce temps apparaissaient dans le ciel 500 ballons sur les quels étaient écrits des poèmes et des phrases du père Esteban. Ils furent lâchés au rythme du chant final de la Cantate des Droits de l’Homme, écrite par le père Esteban, marquant ainsi le moment le plus émouvant de la soirée.
Raipillán, un groupe de danse et musique crée à La Legua, surgit au milieu de la foule avec une joyeuse passacaille, pour ensuite donner une présentation de danses latino-américaines.
La soirée se termina avec un orchestre de tambours joué par les jeunes élèves de l’Ecole Casa Azul, de la Granja, qui captivèrent tout le monde grâce à leur talent.
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19/11/2014