« Il faut vivre pour souffrir et souffrir en aimant la souffrance »
Bonne Mère
Le 2 janvier 2011 à 14 h, après une longue maladie et un temps de purification, de beaucoup de patience, de silence et d’un généreux don d’elle-même, Eulalia est partie à la rencontre du Seigneur.
Maria Eulalia Guerra Barona est née le 18 février 1941 à Quito, Province de Pichincha, Équateur, dans une famille très chrétienne. Ses parents, Gonzalo Guerra Paredes et Ernestina Barona Sevilla, femme d’une foi inébranlable et douée d’une force spirituelle qui irradiait l’enthousiasme.
Eulalia commença son postulat le 2 février 1965 dans la communauté San José et fit là son noviciat, ses premiers vœux et sa profession perpétuelle au mois d’août 1972.
Elle avait un grand enthousiasme pour vivre et sa joie débordait dans un rire sonore Ses compagnes de formation trouvaient en elle l’amie qui stimulait une vie de don total.
Elle fut une femme de foi, fidèle à sa consécration des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie qu’elle aimait tant. Dans tous les lieux où elle a travaillé, elle a laissé des traces de l’amour miséricordieux de Dieu. Elle fut très aimée par les élèves, leurs parents et par toutes les sœurs de la province.
Ses dons d’éducatrice furent renforcés par des études et elle a pu travailler avec succès dans nos collèges, à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Elle eut l’occasion de rendre différents services à la province comme supérieure, conseillère provinciale, directrice, économe, secrétaire provinciale, etc. Dans tout cela, elle a travaillé avec beaucoup d’affection et nous lui en sommes très reconnaissantes.
En 1994, elle accepta, dans un esprit de foi, son obédience pour la communauté de Salinas. Le Seigneur accueillit son don mais le lendemain elle eut un AVC et, d’après le médecin, ce n’était pas le premier. Son état s’aggrava quand on voulut lui faire un cathétérisme qu’elle ne supporta pas car elle eut un 4e AVC suivi d’une paralysie temporaire.
L’état de sa santé nous obligea à la transférer à la communauté San José où il y eut une remarquable amélioration, mais un 5e AVC l’exténua et elle ne pouvait plus marcher. Elle pouvait tout de même s’asseoir et communiquer seulement avec les yeux.
Avec beaucoup de peine, nous voyions que sa vie s’en allait lentement vers le Seigneur qui l’appela le 2 janvier 2011.
Nous vous demandons d’offrir pour elle les prières prescrites par nos Constitutions bien que nous soyons sûres qu’elle jouisse déjà des joies éternelles dans les bras de notre Dieu Père.
Sœur Ana Beatriz Jaramillo
et la communauté San José.
02/01/2011